François Lhomme
Ostéopathe
L'Ostéopathie
L’ostéopathie est une médecine manuelle holistique prenant en compte l’être humain dans sa globalité.
Elle traite les restrictions de mobilité du corps humain dont les origines peuvent être diverses (articulaires, musculaires, ligamentaires, ou viscérales) pouvant altérer l’équilibre du corps.
C’est une science thérapeutique naturelle fondée sur la connaissance précise de l’anatomie et de la physiologie humaine. Elle utilise :
- un diagnostic manuel ostéopathique pour mettre en évidence des dysfonctionnements, une limitation ou une absence de mobilité des tissus.
- un traitement manuel ostéopathique basé sur des manipulations, c’est-à-dire sur des techniques manuelles posées avec soin et adaptées à chaque structure.
L’origine de la médecine manuelle est très ancienne. Vers 400 av. J.C., HIPPOCRATE décrit l’art de traiter un rachis en utilisant des moyens naturels et non invasifs (« De articularis », 47). Au IIème siècle, GALIEN décrit un traitement correcteur du rachis cervical sur un « mal mystérieux » (« De locis affectis »Livre I, 6).
Il faut attendre le XVIII et XIXème siècle, siècle qui vit la naissance et le développement d’une multitude d’approches thérapeutiques, aussi bien sur le plan physique que psychique.
La médecine manuelle ostéopathique doit son devenir à Andrew Taylor STILL (1830-1917). Médecin, chirurgien, pasteur, une idée géniale parcourt son esprit : « pour qu’un organe fonctionne correctement, il doit avoir des relations mécaniques équilibrées avec les structures qui l’entourent et que les structures qui le composent soient en harmonie entre elles ».
Le concept et la philosophie ostéopathiques sont nés !
L’ostéopathie d’Andrew Taylor STILL repose su trois grands pirncipes :
- unité du corps : nous sommes faits pour bien fonctionner.
- la structure gouverne la fonction : chaque partie du corps est inter-dépendante des autres parties.
- auto-régulation : notre corps contient tout ce qui lui est nécessaire pour lui assurer et maintenir l’état de santé.
De ces trois principes découlent d’autres affirmations :
- que le fonctionnement de l’homme est un et indivisible.
- que l’homme possède en lui ses propres forces curatives.
- que le mouvement autorise la vie des tissus.
- qu’à toute action extérieure, l’organisme réagit toujours par une réaction de son milieu intérieur.
- que la cause d’un mal peut être loin de son effet.
- qu’il y a une grande inter-dépendance entre la structure, le viscère et le psychisme.
